Prophéties & Spiritualité

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Notes des articles


Note : Les Juifs Messianiques

 

 

 

Des centaines de milliers de Juifs

dans le monde entier se tournent vers Jésus,
ce qui ne s’était plus vu depuis

les temps apostoliques !  

 

 

 

Chrétiens juifs messianiques

 

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"De même aussi dans le temps présent il y a un reste, selon l'élection de la grâce."
(Romains 11, 5) 

 

 

 

 

 

 Signe précurseur de la reconnaissance

du Messie Yeshoua par tout Israël ! 

   

Depuis le début du 20ème siècle et particulièrement après la renaissance de l'État d'Israël, de nombreuses Assemblées messianiques ont vu le jour en Israël et, un peu partout dans le monde, de plus en plus de Juifs croient en Jésus (Yeshoua), le Messie. Leur nombre (actuellement plus de 1.000.000 !) augmente chaque jour et ce « phénomène »  n'est pas prêt de s'arrêter bien au contraire ! Le fait que plus d'un million de Juifs dans le monde entier et en Israël se sont tournés vers Le Messie Yeshoua devrait nous faire réfléchir !

À cela s'ajoute le fait important que ces Juifs Messianiques ne renient en rien leur tradition juive, ils sont, pourrait-on dire, les nouveaux Judéo-Chrétiens à l'instar de leurs ancêtres Juifs du temps des Apôtres. Et pour des raisons théologiques évidentes, ils quittent le Judaïsme rabbinique actuel pour suivre la voie de Yeshoua. Les Juifs Messianiques reconnaissent l'importance de leur identité juive qu'ils tiennent à conserver ainsi que l'importance de certaines de leurs traditions pour autant qu'elles soient en accord avec l'Évangile. N'est-il pas mystérieux et significatif qu'à l'heure actuelle ces milliers de conversions juives se réalisent dans le monde entier ?! C'est effectivement encore un signe de la fin des temps, car la conversion de centaines de milliers de Juifs est la préparation à la conversion de tout Israël qui doit se produire à la veille du retour du Messie comme annoncé par l'Apôtre Paul ... :

« Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne persistiez pas dans l'erreur en croyant tout savoir… Israël sera sauvé, selon qu'il est écrit : Le LIBÉRATEUR viendra de Sion, et il détournera de Jacob [Israël] les impiétés ; et ce sera mon alliance avec eux, lorsque j'ôterai leurs péchés… Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel O abîme de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses décrets sont insondables et ses voies incompréhensibles ! » (Cf. Romains 11, 25-33)

Ainsi, le fait qu'aujourd'hui dans le monde entier des centaines de milliers de Juifs se tournent vers Jésus, en Le reconnaissant comme le Messie, prouve bel et bien, en ce qui concerne Israël et l'établissement du Règne de Dieu sur la terre, que le plan de Dieu révélé par les prophètes est en train de se réaliser sous nos yeux ! On a l'impression que la boucle est bouclée et que l'on revient au temps des Actes des Apôtres ! Étant donné que la Bonne Nouvelle du Royaume a été proclamée dans le monde entier, il est dans l'ordre des choses que désormais cette Bonne Nouvelle du Royaume soit entendue aujourd'hui à la fin des temps par les descendants des fils d'Israël. Beaucoup ont pensé et même écrit, beaucoup pensent encore et écrivent encore aujourd'hui, que c'en est terminé avec les fils d'Israël, le Peuple de Dieu, parce que Dieu, disent-ils, a abandonné ce peuple à la malédiction !

D'autres pensent, à tort, que l'Église aurait remplacé  Israël et qu'ainsi toutes les promesses divines concernant Israël seraient toutes exclusivement réservées à l'Église ! Cette théorie appelée « théologie du remplacement »  exprime cette idée : Les Juifs ont rejeté le Christ, donc Dieu a rejeté les Juifs et l'Église est désormais le « Nouvel Israël ». C'est absurde et anti-scripturaire ! De plus, nul ne peut contester un fait évident et contre un fait il n'y a aucun argument qui tienne ! Que ces théologiens ouvrent leurs yeux et qu'ils constatent de visu :

 « Dieu a-t-il rejeté son peuple Loin de là ! Dieu n'a point rejeté son peuple, qu'il a connu d'avance. Ne savez-vous pas ce que l'Écriture rapporte… De même aussi dans le temps présent il y a un reste, selon l'élection de la grâce.» (cf. Romains 11, 1-5).

Posons-nous la même question aujourd'hui : Dieu a-t-Il rejeté son peuple ? Les preuves les plus éclatantes sont là sous nos yeux et répondent d'elles-mêmes !

Ces centaines de milliers de Juifs du monde entier qui reviennent actuellement à Jésus annoncent la Grande Conversion de tout Israël qui se tournera vers le Messie peu de temps avant l'instauration du Règne de Dieu sur la terre.

 

Israël est « ressuscité »  !

 

 

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21/07/2025
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Note : Chapitre 12 de l'Apocalypse

 

 

 

 

 


Chapitre 12 de l'Apocalypse

 

1Un grand signe parut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête.

 

2 Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement.

 

3 Un autre signe parut encore dans le ciel ; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes.

 

4 Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté.

 

5 Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône.

 

6 Et la femme s'enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours.

 

7 Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent,

 

8 mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel.

 

9 Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.

 

10 Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.

 

11 Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort.

 

12 C'est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer ! car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps.

 

13 Quand le dragon vit qu'il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l'enfant mâle.

 

14 Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps, loin de la face du serpent.

 

15 Et, de sa bouche, le serpent lança de l'eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l'entraîner par le fleuve.

 

16 Et la terre secourut la femme, et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa bouche.

 

17 Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s'en alla faire la guerre au reste de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus.

 

18 Et il se tint sur le sable de la mer. 

 

  


19/07/2025
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Note : La Grande Tribulation

La Grande Tribulation :
Nature, Origine et Signification Biblique

 

Qu’est-ce que la Grande Tribulation ?

La Grande Tribulation désigne, dans la Bible, une période de souffrance, de persécution et d’épreuve sans précédent dans l’histoire humaine, précédant immédiatement le retour glorieux de Jésus-Christ. C’est un temps de détresse extrême, prophétisé à la fois par les prophètes de l’Ancien Testament, par Jésus lui-même, et par les auteurs du Nouveau Testament.

 

I. Une Détresse Prophétisée

Jérémie 30, 7

 

« Malheur ! Car ce jour est grand ; il n’y en a point eu de semblable : c’est un temps d’angoisse pour Jacob (Israël) ; mais il en sera sauvé. »

 

Jérémie annonce ici un temps de trouble unique, appelé « temps d’angoisse pour Jacob», qui correspond au peuple d’Israël. Pourtant, l’espérance subsiste, car Dieu promet une délivrance : « il en sera sauvé ».

 

II. Les Paroles de Jésus sur la Grande Tribulation

Matthieu 24, 21-22

 

« Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a pas eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais à cause des élus, ces jours seront abrégés. »

 

Dans son discours eschatologique, Jésus annonce une période de détresse incomparable. Ce n’est pas simplement une guerre ou une crise passagère, mais une épreuve universelle, spirituelle et politique, qui affectera toute l’humanité, et particulièrement les croyants.

 

Il précise que ces jours seront abrégés par miséricorde, « à cause des élus », c’est-à-dire les fidèles qui gardent leur foi au milieu du chaos.

 

 

III. Un Conflit Spirituel Globalisé

Apocalypse 7, 14

 

« Ceux-ci viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau. »

 

Jean, dans sa vision, voit une foule innombrable devant le trône de Dieu. L’un des anciens lui explique que ces fidèles sont passés par la Grande Tribulation. C’est une persécution massive, mais aussi un temps de purification, durant lequel les véritables disciples de Jésus-Christ demeurent fidèles jusqu’à la mort, ayant « lavé leurs robes dans le sang de l’Agneau ».

 

IV. La Bête et la Persécution

Le chapitre 13 de l’Apocalypse décrit l’instrument principal de cette tribulation : la Bête, à qui le dragon (Satan) donne son pouvoir.

 

Apocalypse 13, 7

 

« Il lui fut donné de faire la guerre aux saints et de les vaincre. »

 

Ce verset indique que la Grande Tribulation sera marquée par une guerre ouverte contre les croyants — ceux « qui gardent les commandements de Dieu et le témoignage de Jésus » (Ap 12, 17). Il ne s’agira pas seulement d’oppression politique, mais d’une persécution ciblée contre la foi chrétienne authentique.

 

V. Un Temps Délimité par Dieu

Dans sa justice comme dans sa miséricorde, Dieu limite la durée de cette période.

Daniel 7, 25

 

« Les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps et la moitié d’un temps. »

 

Cette expression, reprise aussi en Apocalypse 12, 14, correspond à trois ans et demi, soit 1260 jours, une durée symbolique associée à la dernière phase de l’histoire, précédant le retour de Christ.

 

VI. Une Tribulation Mondiale mais centrée sur Israël

Si l’Église fidèle est clairement visée dans la tribulation (Ap 13, 7), Israël en est aussi un acteur central. La femme d’Apocalypse 12, qui symbolise Israël, est poursuivie par le dragon, mais Dieu lui prépare un REFUGE dans le désert (Ap 12, 6, 14).

 

 

La Grande Tribulation devient donc :

 

 

Une épreuve pour les nations ; Une persécution de l’Église fidèle ; Et une période de purification pour Israël.

 

VII. Une Espérance au Milieu de l’Oppression

Malgré son intensité, la Grande Tribulation ne marque pas la défaite des fidèles, mais leur triomphe spirituel : Par le sang de l’Agneau (Ap 12, 11) ; Par la parole de leur témoignage ; Et par leur fidélité jusqu’à la mort

 

« Heureux ceux qui sont morts dans le Seigneur… ils se reposent de leurs travaux, et leurs œuvres les suivent. » (Ap 14, 13)

 

Conclusion :
La Grande Tribulation n’est pas la fin,
mais l’ultime purification avant la gloire

La Grande Tribulation est un temps de jugement, de persécution et de combat spirituel intense, mais aussi un temps de purification, de fidélité, et de révélation de la véritable Église. Elle prépare la terre à l’avènement glorieux du Christ, à la conversion d’Israël, et à l’établissement du Règne de Dieu.

 

« Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez la tête, parce que votre délivrance approche. » (Luc 21, 28)

 

 

 

 


18/07/2025
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Note : Exode chapitre 14

 

 

Exode chapitre 14

 

 

1L'Éternel parla à Moïse, et dit:

Parle aux enfants d'Israël; qu'ils se détournent, et qu'ils campent devant Pi Hahiroth, entre Migdol et la mer, vis-à-vis de Baal Tsephon; c'est en face de ce lieu que vous camperez, près de la mer.

Pharaon dira des enfants d'Israël: Ils sont égarés dans le pays; le désert les enferme.

J'endurcirai le coeur de Pharaon, et il les poursuivra; mais Pharaon et toute son armée serviront à faire éclater ma gloire, et les Égyptiens sauront que je suis l'Éternel. Et les enfants d'Israël firent ainsi.

On annonça au roi d'Égypte que le peuple avait pris la fuite. Alors le coeur de Pharaon et celui de ses serviteurs furent changés à l'égard du peuple. Ils dirent: Qu'avons-nous fait, en laissant aller Israël, dont nous n'aurons plus les services?

Et Pharaon attela son char, et il prit son peuple avec lui.

Il prit six cent chars d'élite, et tous les chars de l'Égypte; il y avait sur tous des combattants.

L'Éternel endurcit le coeur de Pharaon, roi d'Égypte, et Pharaon poursuivit les enfants d'Israël. Les enfants d'Israël étaient sortis la main levée.

Les Égyptiens les poursuivirent; et tous les chevaux, les chars de Pharaon, ses cavaliers et son armée, les atteignirent campés près de la mer, vers Pi Hahiroth, vis-à-vis de Baal Tsephon.

10 Pharaon approchait. Les enfants d'Israël levèrent les yeux, et voici, les Égyptiens étaient en marche derrière eux. Et les enfants d'Israël eurent une grande frayeur, et crièrent à l'Éternel.

11 Ils dirent à Moïse: N'y avait-il pas des sépulcres en Égypte, sans qu'il fût besoin de nous mener mourir au désert? Que nous as-tu fait en nous faisant sortir d'Égypte?

12 N'est-ce pas là ce que nous te disions en Égypte: Laisse-nous servir les Égyptiens, car nous aimons mieux servir les Égyptiens que de mourir au désert?

13 Moïse répondit au peuple: Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l'Éternel va vous accorder en ce jour; car les Égyptiens que vous voyez aujourd'hui, vous ne les verrez plus jamais.

14 L'Éternel combattra pour vous; et vous, gardez le silence.

15 L'Éternel dit à Moïse: Pourquoi ces cris? Parle aux enfants d'Israël, et qu'ils marchent.

16 Toi, lève ta verge, étends ta main sur la mer, et fends-la; et les enfants d'Israël entreront au milieu de la mer à sec.

17 Et moi, je vais endurcir le coeur des Égyptiens, pour qu'ils y entrent après eux: et Pharaon et toute son armée, ses chars et ses cavaliers, feront éclater ma gloire.

18 Et les Égyptiens sauront que je suis l'Éternel, quand Pharaon, ses chars et ses cavaliers, auront fait éclater ma gloire.

19 L'ange de Dieu, qui allait devant le camp d'Israël, partit et alla derrière eux; et la colonne de nuée qui les précédait, partit et se tint derrière eux.

20 Elle se plaça entre le camp des Égyptiens et le camp d'Israël. Cette nuée était ténébreuse d'un côté, et de l'autre elle éclairait la nuit. Et les deux camps n'approchèrent point l'un de l'autre pendant toute la nuit.

21 Moïse étendit sa main sur la mer. Et l'Éternel refoula la mer par un vent d'orient, qui souffla avec impétuosité toute la nuit; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent.

22 Les enfants d'Israël entrèrent au milieu de la mer à sec, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche.

23 Les Égyptiens les poursuivirent; et tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers, entrèrent après eux au milieu de la mer.

24 A la veille du matin, l'Éternel, de la colonne de feu et de nuée, regarda le camp des Égyptiens, et mit en désordre le camp des Égyptiens.

25 Il ôta les roues de leurs chars et en rendit la marche difficile. Les Égyptiens dirent alors: Fuyons devant Israël, car l'Éternel combat pour lui contre les Égyptiens.

26 L'Éternel dit à Moïse: Étends ta main sur la mer; et les eaux reviendront sur les Égyptiens, sur leurs chars et sur leurs cavaliers.

27 Moïse étendit sa main sur la mer. Et vers le matin, la mer reprit son impétuosité, et les Égyptiens s'enfuirent à son approche; mais l'Éternel précipita les Égyptiens au milieu de la mer.

28 Les eaux revinrent, et couvrirent les chars, les cavaliers et toute l'armée de Pharaon, qui étaient entrés dans la mer après les enfants d'Israël; et il n'en échappa pas un seul.

29 Mais les enfants d'Israël marchèrent à sec au milieu de la mer, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche.

30 En ce jour, l'Éternel délivra Israël de la main des Égyptiens; et Israël vit sur le rivage de la mer les Égyptiens qui étaient morts.

31 Israël vit la main puissante que l'Éternel avait dirigée contre les Égyptiens. Et le peuple craignit l'Éternel, et il crut en l'Éternel et en Moïse, son serviteur.

 

 

 


17/07/2025
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Note : L'Unique Eglise

L'Unique Eglise

 

 

L’Église Catholique, Une et Universelle
dès le premier siècle

 

Dès le premier siècle, l’Église fondée par Jésus-Christ est décrite comme une et universelle, correspondant à ce que nous appelons aujourd’hui l’Église Catholique. Cette réalité s’appuie sur les Écritures et les témoignages des premiers chrétiens, notamment saint Ignace d’Antioche, et repose sur l’intention explicite de Jésus de bâtir une seule Église. 

 

 

·        Jésus et l’unité de l’Église : Dans l’Évangile selon saint Matthieu (16, 18), Jésus déclare à Pierre : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle. » Le singulier « mon Église » est crucial : Jésus ne parle pas d’« églises » plurielles, mais d’une unique institution fondée sur Pierre, le roc. Cette unicité est renforcée par d’autres passages, comme Jean 17, 21, où Jésus prie pour que ses disciples « soient un, comme nous sommes un ». L’intention du Christ est donc claire : il établit une seule Église, Indivisible, pour porter son message au monde. 

·        L’Église Catholique dès le premier siècle : Le terme « catholique » (du grec katholikos, « universel ») apparaît explicitement dès le début du IIe siècle chez saint Ignace d’Antioche. Dans sa Lettre aux Smyrniotes (vers 110, chap. 8), il écrit : « Là où est Jésus-Christ, là est l’Église Catholique. » Ce terme désigne l’universalité de l’Église, qui transcende les frontières géographiques et culturelles, tout en soulignant son unité autour de l’Eucharistie et de l’évêque. Ignace insiste sur cette unité dans ses lettres, exhortant les chrétiens à rester fidèles à l’évêque, garant de la doctrine apostolique, comme dans sa Lettre aux Philadelphiens (chap. 3) : « Là où est l’évêque, que là soit la communauté, comme là où est le Christ Jésus, là est l’Église Catholique. » Ces textes montrent que, dès les premières décennies, l’Église est conçue comme Une, Sainte, Catholique et Apostolique, en continuité avec les apôtres.

 

·        Une, Sainte, Catholique et Apostolique : Ces quatre marques de l’Église, formulées plus tard dans le Credo de Nicée-Constantinople (381), sont déjà présentes en germe au premier siècle. L’Église est :

 

·   Une, car unie sous l’autorité des apôtres et de leurs successeurs, les évêques, et centrée sur l’unique sacrifice du Christ dans l’Eucharistie.

 

·        Sainte, car sanctifiée par le Christ, son chef, et appelée à la sainteté.

 

·    Catholique, car universelle, ouverte à tous les peuples, comme l’indique la mission confiée aux apôtres (Matthieu 28, 19 : « Faites de toutes les nations des disciples »).

 

·  Apostolique, car fondée sur le témoignage des apôtres, transmis par la succession épiscopale.


·   Pas de pluralité d’Églises : L’idée de « plusieurs églises » est absente des textes du Nouveau Testament et des écrits des Pères apostoliques. Les premières communautés chrétiennes, bien que dispersées géographiquement (par exemple à Jérusalem, Antioche, Rome), formaient une seule Église unie par la foi, les sacrements et la communion avec les apôtres. Les divisions ou hérésies (comme celles dénoncées par Ignace ou saint Paul dans 1 Corinthiens 1, 10-13) étaient considérées comme contraires à la volonté du Christ. L’Église Catholique, en tant qu’institution visible et spirituelle, est ainsi vue comme l’unique dépositaire de la Vérité Révélée.

 

 

En conclusion, dès le premier siècle, l’Église est reconnue comme Catholique, c’est-à-dire universelle et unie, conformément à la volonté de Jésus qui a fondé « son Église », au singulier, sur Pierre et les apôtres. Les écrits de saint Ignace d’Antioche confirment cette vision d’une Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique, centrée sur le Christ et structurée autour de l’épiscopat et de l’Eucharistie. Cette unicité reste un pilier fondamental de la foi Catholique, excluant l’idée de plusieurs « églises » concurrentes.

 

 

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Ignace d’Antioche et l’Eglise Catholique

 

Saint Ignace d’Antioche (mort vers 110-117), l’un des Pères de l’Église, a écrit plusieurs lettres aux premières communautés chrétiennes, où il mentionne des Vérités fondamentales sur l’Église Catholique. Ses paroles, tirées principalement de ses Lettres (authentiques, rédigées lors de son voyage vers le martyre à Rome), mettent en avant l’unité, l’autorité épiscopale et l’importance des sacrements dans l’Église.

 

Voici un résumé de ses principales pensées sur l’Église Catholique, avec quelques citations clés: 

 

L’unité de l’Église sous l’évêque : Ignace insiste sur l’importance de l’unité des chrétiens autour de leur évêque, qu’il considère comme le représentant de Dieu. Dans sa Lettre aux Magnésiens (chap. 7), il écrit

 

 

« Hâtez-vous tous de vous réunir comme en un seul temple de Dieu, autour d’un seul autel, autour de Jésus-Christ, l’unique. »

 

Dans sa Lettre aux Philadelphiens (chap. 4), il ajoute :

 

« Prenez soin de ne faire qu’une seule eucharistie ; car il n’y a qu’une seule chair de notre Seigneur Jésus-Christ, et un seul calice pour l’union à son sang, un seul autel, comme il n’y a qu’un seul évêque avec le presbytérat et les diacres, mes compagnons de service. »

 

 

 

    L’Église Catholique comme Universelle : Ignace est l’un des premiers à utiliser le terme «Catholique » pour désigner l’Église Universelle. Dans sa Lettre aux Smyrniotes (chap. 8), il déclare      

 

 

« Là où est Jésus-Christ, là est l’Église Catholique. »

 

Cette phrase souligne que l’Église est Universelle (Catholique signifie « universel » en grec) et centrée sur le Christ, présente là où l’Eucharistie est célébrée sous l’autorité de l’évêque.

 

  

 

L’importance de l’Eucharistie : Ignace lie étroitement l’Église à l’Eucharistie, qu’il considère comme le « remède d’immortalité ». Dans la même Lettre aux Smyrniotes (chap. 7), il écrit

  

 

« Ils s’abstiennent de l’Eucharistie et de la prière, parce qu’ils ne confessent pas que l’Eucharistie est la chair de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a souffert pour nos péchés. »

 

 

L’obéissance à l’évêque et l’unité contre les hérésies : Ignace met en garde contre les divisions et les fausses doctrines. Dans sa Lettre aux Tralliens (chap. 6), il exhorte  

       

 

« Soyez inséparables de Jésus-Christ, de l’évêque et des préceptes des apôtres. »

 

 

En résumé l’Église Catholique est la Communauté des croyants unie autour de l’évêque, centrée sur l’Eucharistie et fidèle à la doctrine apostolique. Ses lettres mettent l’accent sur l’unité, la hiérarchie ecclésiale et la centralité du Christ. 

 

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18/06/2025
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